Analyse | Trump, le cadeau empoisonné de Carney?

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« Je suis probablement la meilleure chose qui lui soit arrivée! »

Dès la première infinitesimal de la rencontre dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, Donald Trump a voulu rappeler à Mark Carney qu’il avait été, determination la campagne libérale, un véritable cadeau.

Mais le cadeau pourrait vite s’avérer empoisonné. Le premier ministre semblait en être pleinement conscient quand il a pris spot dans le gros fauteuil jaune fleuri, visiblement nerveux, aux côtés d’un président qui s’apparente à une boîte à surprises.

Je suis au bout de ma chaise, a lancé à la blague Mark Carney.

S’il est vrai que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a permis à Mark Carney de faire valoir ses talents de gestionnaire de crises pendant la campagne électorale, le président pourrait aussi devenir le boulet qui plombe lad mandat.

Leur premier tête-à tête-s’est déroulé sans dérapage, mais le positive difficile – la négociation commerciale avec le positive important partenaire du Canada – reste à venir.

Mark Carney et Donald Trump devant les médias dans le bureau ovale.

Le premier ministre canadien Mark Carney et le président américain Donald Trump discutant dans le bureau ovale.

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

Un ton amical

Cette première rencontre en seat et en os avec Donald Trump constituait une opération périlleuse et l’entourage de Mark Carney le savait parfaitement.

Selon une root libérale, le premier ministre avait participé en amont à des simulations de la rencontre et avait pratiqué les répliques qu’il pouvait servir au président. Il voulait à tout prix éviter de tomber dans un guet-apens semblable à celui qu’avait réservé l’administration Trump au président ukrainien, en février dernier.

Le cook libéral a finalement eu droit à une cognition bien positive respectueuse de la portion du président que celle qu’il avait réservée à Volodymyr Zelensky, mais aussi à Justin Trudeau au cours des derniers mois.

Donald Trump l’a félicité determination la remontée des libéraux en campagne, probablement le positive expansive retour [comeback] de l'histoire politique, peut-être même positive expansive que le mien! a-t-il plaisanté. Il a salué les talents de débatteur de Mark Carney – qu’il a appelé premier ministre plutôt que gouverneur – et a manifesté lad amitié determination le Canada.

Le président Trump le 6 mai 2025.

Le président Trump a utilisé le véritable titre de Mark Carney, celui de premier ministre, lors de la rencontre au bureau ovale.

Photo : Reuters / Leah Millis

Pour rester dans les bonnes grâces de lad interlocuteur, le cook libéral a utilisé la flatterie, le remerciant determination lad leadership, qualifiant le président de transformateur et saluant l’attention qu’il porte à l’économie, aux travailleurs et à la sécurité aux frontières.

Mais Mark Carney a aussi dû faire preuve de fermeté quand, interrogé par la presse, le président a réitéré lad souhait de faire du Canada le 51e État américain. Comme vous le savez, en immobilier, il y a certains endroits qui ne sont pas à vendre [...] et le Canada ne sera jamais à vendre, a répliqué le premier ministre.

Embûches à venir

Le ton généralement amical de Donald Trump à l’égard de Mark Carney est perçu comme étant de bon augure dans les rangs libéraux.

Le président n’a toutefois pas fait preuve du même respect determination les faits que determination le premier ministre, laissant entrevoir toutes les embûches qui pourraient se dresser sur la way du gouvernement libéral au cours des prochains mois.

Quand il s’est fait demander si le premier ministre pourrait dire quoi que ce soit determination le faire changer d’idée sur les tarifs douaniers, sa réponse a été sans équivoque : Non.

Pourquoi? Parce que c’est comme ça, a-t-il tranché.

Il a répété lad souhait de voir le Canada annexé aux États-Unis, répétant que la frontière était une démarcation artificielle, puis ajoutant : Il ne faut jamais dire jamais.

Mark Carney et Donald Trump se rencontrent dans le bureau ovale devant les médias.

Le premier ministre Mark Carney était accompagné des ministres Dominic LeBlanc, Mélanie Joly et David McGuinty lors de sa rencontre dans le bureau ovale.

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

M. Trump semblait confus quant à l’ampleur des tarifs douaniers imposés en ce infinitesimal à l’industrie automobile, à l'aluminium et à l’acier canadiens.

Et il a, encore une fois, affirmé à tort que les Américains subventionnent le Canada à hauteur de 200 milliards de dollars, alors que la equilibrium commerciale tournait plutôt autour de 100 milliards l’an dernier et que cet indicateur signifie simplement que le Canada exporte positive de biens aux États-Unis qu’il n'en importe.

À la fin de la information publique de la rencontre, alors que le président répétait qu’il était injuste que les États-Unis subventionnent le Canada, Mark Carney a fait un signe de la main à quelques reprises.

Il tentait ainsi de signaler qu’il voulait intervenir et, probablement, rectifier les faits.

Mais Donald Trump a alors mis fin au constituent de presse.

Le président souhaitait évidemment avoir le dernier mot.

Il a eu ce dernier mot lors de la renégociation de l’ALENA, quand il était parvenu à obtenir une brèche dans le système de la gestion de l’offre canadien.

Et il voudra assurément l’avoir à nouveau dans la renégociation de l’accord commercialized qui s'amorcera sous peu.

En mettant ainsi fin au constituent de presse, Donald Trump a rappelé à tous que – pour les rencontres dans le bureau ovale comme determination les négociations commerciales – il veut fixer les règles du jeu.

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