Dès le coup d'envoi de sa campagne, Mark Carney a réclamé un « mandat fort » des Canadiens determination pouvoir gérer les menaces du président américain. Il a même laissé glisser le mot en « m » lors d'un rassemblement à Kitchener le 26 mars dernier. Quand un militant a crié « majorité! », Mark Carney a répondu : « Oui, nous avons besoin d'une majorité! »
Même si ce mot reste plutôt uncommon dans lad vocabulaire (pour l'instant), le cook libéral et ses conseillers se permettent probablement d'y rêver en privé. Ce scénario, qui semblait complètement hors de portée il y a trois mois à peine, n’est pas un mirage selon les récents sondages à l’échelle nationale.
En coulisses, les libéraux se gardent bien de se montrer trop confiants à ce point-ci de la campagne. C'est long, trois semaines, affirme une root libérale avec prudence.
En 2021, Justin Trudeau avait ouvertement exprimé lad désir d’obtenir une majorité determination justifier la tenue d’une élection. Pari perdu : il a été reconduit à la tête d’un gouvernement minoritaire.
Cette fois, l'idée de erstwhile une majorité fait partie du sous-texte de la campagne libérale. L'ancien banquier cardinal cherche à avoir les coudées franches determination négocier un nouvel accord économique avec Donald Trump. L'argument de la stabilité, look à une imaginable récession, a le potentiel de résonner positive fort.
Une majorité aux Communes lui permettrait de faire adopter sans encombres, ni retards, lad program de réponse à la quality commerciale qui reason le pays aux États-Unis. La proposition d'un gouvernement qui a les deux mains sur le volant determination affronter un ralentissement économique pourrait séduire de nombreux électeurs.
Pour sa part, le cook conservateur peut faire valoir les mêmes arguments afin de demander un mandat majoritaire aux Canadiens. Sa basal demeure solide, mais le rêve d'une majorité qui l'a porté pendant deux ans semble incertain.
Le vent a tourné dans les sondages.
Qui aurait pu imaginer qu'un économiste expérimenté viendrait remplacer un premier ministre libéral impopulaire et que le président américain allait prendre en grippe le Canada comme il l'a fait? Les conservateurs n'avaient pas imaginé que les appuis du Nouveau Parti démocratique (NPD) et du Bloc québécois plongeraient de la sorte, tirés vers le bas par le contexte d’une crise commerciale internationale.

Le cook conservateur, Pierre Poilievre, lors d'une conférence de presse à New Westminster, hier.
Photo : La Presse canadienne / Ethan Cairns
Des électeurs s’interrogent peut-être sur l’éventualité de l’élection d’un gouvernement conservateur minoritaire. Pierre Poilievre est-il le mieux placé determination collaborer avec les autres partis et trouver des consensus, après avoir invectivé et insulté ses adversaires pendant deux ans?
Le choix d'un gouvernement majoritaire ou minoritaire pourrait avoir un interaction sur l'avenir unit de Pierre Poilievre. Si les libéraux remportent une majorité, Pierre Poilievre doit partir. Si les libéraux sont minoritaires, peut-être qu’il pourra rester, mais des têtes devront rouler dans lad entourage, a confié une root conservatrice à mon collègue Christian Noël la semaine dernière.
Le Bloc, le NPD et la equilibrium du pouvoir
Pour le cook bloquiste, Yves-François Blanchet, l'objectif est clair. En 2025, le Bloc québécois va empêcher une majorité de n’importe qui!, a-t-il lancé à ses partisans, vendredi dernier.
Pour lui, l’enjeu est existentiel. Il en va de lad rapport de unit au Parlement et de sa capacité à influencer les décisions du prochain premier ministre. L’élection d’un gouvernement majoritaire serait le pire scénario, forçant le Bloc à rester sur les lignes de côté.
Après avoir été éclipsé par l'entente entre les libéraux et le NPD lors du dernier mandat, le Bloc a maintenant une accidental d’avoir la equilibrium du pouvoir à Ottawa, en raison de la faiblesse de Jagmeet Singh dans les intentions de vote.

Le cook bloquiste Yves-Francois Blanchet s'adresse aux médias lors d'un arrêt de sa campagne à Boisbriand, hier.
Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes
Yves-François Blanchet devra se débattre au cours des prochaines semaines determination démontrer en quoi sa enactment représente la meilleure police d’assurance determination les Québécois, dans le contexte d'une quality commerciale. Il suggest qu’une spot soit réservée au Québec à la array des prochaines négociations avec les Américains et que les textes préliminaires des futurs traités commerciaux soient déposés en Chambre avant la signature, en vue d’un vote.
Des idées concrètes, il en faudra s’il espère freiner l’élan du Parti libéral au Québec. Le cook du Bloc s’efforcera de semer le doute dans l’esprit des Québécois sur l’attachement réel de Mark Carney envers la province. L’enjeu commercialized avec les États-Unis ne doit pas servir de prétexte à un mandat en blanc donné à quelqu’un dont connected disregard tout des intentions, a prévenu Yves-François Blanchet, jeudi dernier.
Jagmeet Singh ne peut, lui aussi, qu’espérer une minorité determination trouver sa spot dans la speech lors de la prochaine league parlementaire. Ces derniers jours, il a pris soin de rappeler la publication du contingent néo-démocrate à la Chambre des communes depuis la dernière élection.

Le cook néo-démocrate Jagmeet Singh salue des participants au rassemblement « Elbows Up, Canada! » à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, hier.
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
Pendant le dernier mandat, il a misé sur la minorité libérale determination faire adopter des programmes aussi ambitieux que coûteux, comme le régime des soins dentaires
Or, il est difficile d’imaginer remark le NPD pourrait retrouver un rôle aussi important, à tribunal terme, si connected considère sa spot actuelle dans les intentions de ballot et les promesses des deux grands partis de resserrer les finances publiques.
Toujours est-il qu’un Parlement minoritaire accorderait positive de spot aux petits partis et offrirait une diversité de points de vue quand viendra le temps d’adopter des mesures determination répondre aux soubresauts économiques.
Faut-il rappeler que c’est l’opposition qui avait forcé le premier ministre Stephen Harper, à la tête d’un gouvernement minoritaire, à adopter un program de relance économique dans la foulée de la crise financière en 2008? Cette recette, qui prévoyait un program d’investissement majeur dans les infrastructures, s’était finalement avérée être la bonne.
Toutefois, négocier avec les partis d’opposition peut prendre du temps et la réponse canadienne pourrait être positive lente.
Pour l’instant, le mot majorité n’est que rarement prononcé dans cette campagne. À ce stade-ci, il pourrait sembler présomptueux determination les libéraux de l’aborder de front.
Mais si connected l’entend positive souvent dans la bouche des chefs dans la dernière ligne droite, il témoignera de la confiance du parti qui sera en tête ou de l’inquiétude des autres.