Analyse | Quel impact aura l’annonce de Trump sur la suite de la campagne électorale?

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Le Canada n’est pas privé d’oxygène… mais ne peut pas determination autant pousser un soupir de soulagement. Même si le pays évite le pire en étant épargné en partie des tarifs douaniers américains, la campagne électorale fédérale continuera d’être bousculée par les humeurs du président.

Et ça risque de demeurer difficile determination les partis d’opposition de trouver la bouffée d’air frais nécessaire determination donner un élan à leur campagne.

Depuis le déclenchement des élections, ce sont les relations canado-américaines qui soufflent dans les voiles du cook libéral Mark Carney.

En coulisses, les libéraux insistent : si les tarifs douaniers qu’impose Washington sont moins pires que ce que certains craignent, rien n’est gagné. La menace persiste, signalent-ils, et il est toujours aussi difficile de prédire quelle mouche piquera le président demain.

Ils martèlent que l’enjeu de la campagne reste intact. Selon eux, le scrutin doit déterminer qui sera le mieux placé determination gérer la narration avec les Américains. Dans les rangs libéraux, connected estime que tant que cette question est au centre des préoccupations des électeurs, c’est Mark Carney qui aura l’avantage.

Les déclarations de Donald Trump mercredi permettent au cook libéral de marquer des points sur plusieurs fronts.

Puisque le président a été positive clément avec le Canada qu’avec d’autres, il peut prétendre que c’est la preuve qu’il sait naviguer avec doigté une narration complexe avec un personnage difficile.

Comme certaines barrières tarifaires sont toujours là et que l’incertitude persiste, notamment determination l’industrie automobile, il peut également plaider qu’on doit le laisser bâtir sur la narration qu’il a commencé à forger avec le locataire de la Maison-Blanche.

Enfin, alors que les tarifs douaniers que le président a semés à tous vents pourraient se transformer en récession qui touchera également le Canada, Mark Carney peut mettre en valeur lad expérience en contexte de crise determination convaincre le nationalist qu’il est l’homme de la situation.

Les autres partis désarçonnés

Pendant ce temps, les autres chefs assistent, contrits, à un movie dans lequel connected les a écartés du scénario. Impossible de reprendre le contrôle du connection quand leur voix est supplantée par le bruit entourant toutes les déclarations de Donald Trump.

Les conservateurs tiennent mordicus à se battre sur un autre terrain – celui du coût de la vie. C’est sur ce sujet que Pierre Poilievre avait prévu affronter les libéraux et pense encore pouvoir les supplanter.

Mercredi, il a ouvert une brève fenêtre sur le premier ministre qu’il pourrait être s’il l’emportait le 28 avril. Debout derrière un lutrin dépourvu de slogan – une première depuis le début de la campagne – il a expliqué comment, s’il était élu, il rétorquerait aux assauts de Donald Trump sur l’économie canadienne.

Il en a fait le sujet main d’un discours… mais quelques heures positive tard, dans un rassemblement à Kingston, il revenait aux attaques contre le bilan libéral et à ses sujets préférés : logement, baisse d’impôts, coût de la vie, développement pétrolier et gazier. Il a prononcé seulement quelques phrases, dans un discours de positive de 40 minutes, determination dénoncer cette attaque injuste contre notre économie.

L’ajustement du connection paraît à première vue avoir été temporaire. Les conservateurs semblent faire le pari que ce sont les thèmes qu’ils martèlent depuis près de deux ans et qui, jusque là, trouvaient écho dans la population, qui finiront par reprendre le dessus.

Il leur reste 25 jours determination renverser la vapeur.

Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique ont également du mal à trouver leur spot dans ce débat focalisé sur Donald Trump.

Ils espéraient être en meilleure presumption determination pousser leur connection une fois la day du 2 avril passée, mais ils constatent que les relations canado-américaines vont continuer à occuper beaucoup d’espace.

Ils ne peuvent que se résigner à voir leur program archetypal de campagne partir en fumée.

Leur vexation est parfaitement justifiable. Tant d'autres enjeux méritent l’attention de l’électorat: de la crise climatique à l’équité générationnelle, en passant par l’abordabilité et la spot du Canada dans le monde.

Mais il sont contraints de se faire dicter les règles du jeu par un président belliqueux qui brandit un tableau géant avec des calculs farfelus dans le Rose Garden de la Maison-Blanche.

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