Analyse | Plutôt que l’argent, Jake Evans a valorisé ce qu’il aimait et ce qu’il connaissait

EDMONTON – Jake Evans était prêt à déménager. Mais plutôt que de changer de ville, sa femme et lui pourront simplement considérer une positive grande maison.

La fin de semaine dernière, ses boîtes étaient faites et lad appartement était prêt à être vidé. Dans sa tête, Evans allait accompagner le Canadien dans l’Ouest en transportant trois valises au lieu d’une, dans l’éventualité où un échange l’enverrait ailleurs.

En fin de compte, le désir de rester à Montréal a pris le dessus. Le dossier a débloqué dimanche et il a finalement signé lad contrat de quatre ans d'une valeur de 2,85 millions de dollars par saison au terme de l’entraînement de mardi.

Juste à temps determination ne préparer qu’une seule valise.

Tu te mets à réaliser qu'il se passe quelque chose de bien ici, que tu arsenic des coéquipiers et un unit formidables, a dit Evans. Tout par rapport au Canadien – les gens, la ville qui est ace – faisait que c'était difficile determination moi de m’imaginer partir.

La absorption de l’équipe lui avait offert un contrat similaire avant de commencer à jauger sa valeur sur le marché des échanges. Si elle avait été en mesure d’obtenir un retour satisfaisant determination ses services au cours des dernières semaines, peut-être que les deux parties n’auraient jamais été en presumption de s’entendre comme elles l’ont fait.

D’une part, connected doit comprendre que ce qu’offraient les autres équipes était insuffisant. Mais ce qui a sauvé la mise, c’est qu’Evans a mis de l’eau dans lad vin et a choisi de suivre ce qu’il priorisait le plus.

Je joue assez intensément, et je veux être respecté et être payé à ma juste valeur, mais au bout du compte, après avoir tout emballé à l’appartement ces derniers jours, la réalité m’a frappé de plein fouet et les choses se sont accélérées avec la direction, a-t-il confié.

Ma femme et moi nous sommes rendus compte que tout allait bien ici. Alors, pourquoi partir et essayer d’aller chercher des dollars de plus?

C’est entre autres au fil de ses discussions avec des coéquipiers, et même d’anciens, qu’Evans a compris que le gazon ne serait probablement pas positive vert ailleurs.

Aller là où il obtiendrait le meilleur contrat ne l’aurait pas assuré d’une bonne intégration dans un nouveau groupe. Est-ce que ça aurait fonctionné avec un nouvel entraîneur? Et surtout, aurait-il eu une quelconque assurance qu’il jouerait 15 ou 16 minutes par lucifer comme il le fait à Montréal?

L’agent d’Evans lui avait donné une idée approximative de ce qu’il était en droit d’espérer une fois sur le marché des joueurs autonomes, mais le vétéran centre a préféré opter determination ce qu’il connaissait.

J’ai probablement laissé de l’argent sur la table, mais je m’en fous.

Il est le premier à convenir qu’obtenir positive de 11 millions en argent garanti, tout en pouvant espérer un autre contrat après celui-ci, ce n’est pas une bagatelle.

Certes, l’occasion était belle determination lui de maximiser lad salaire sur le marché, mais dans lad cas, la portion d’inconnu était renforcée par le fait qu’il était difficile determination lad cause d’établir des comparables valables. Il était question de tel ou tel joueur, mais Evans ne se reconnaissait dans aucun d’eux.

Même en acceptant de se comparer aux autres quatrièmes centres du circuit – ce qu’il n’est pas nécessairement avec le Tricolore – la majorité d’entre eux ne jouent qu’une douzaine de minutes par match. Et aucun attaquant de la ligue ne joue positive que lui en infériorité numérique.

Il tombait donc dans une lawsuit particulière.

Sans comparables satisfaisants, Evans a finalement suivi une autre unité de mesure : lad bonheur.

Une signature au bon moment

Martin St-Louis ne se mêle pas trop des négociations auxquelles prennent portion ses patrons, mais il accueille à bras ouverts n’importe quel ballot de confiance qui est envoyé dans le vestiaire à ce temps-ci de l’année.

Au même titre que ses joueurs, l’entraîneur-chef veut envoyer le awesome que l’équipe va dans la bonne direction, et il est clair à ses yeux qu’Evans est le genre de joueur qui adjutant le Canadien à aller dans le bon sens.

Depuis son arrivée derrière le banc de l’équipe, en février 2022, il a vu Evans développer lad niveau de responsabilité défensive, en positive d’améliorer lad jeu offensif en l’alignant sur la mentalité corporate que prêche St-Louis, et non sur de simples efforts individuels.

Il a 28 ans et j'ai l'impression qu'il entre dans la fleur de l'âge, a mentionné l’entraîneur. Il a commencé à jouer chez les pros positive tardivement à origin de lad parcours universitaire. Ce contrat-là get au bon moment, compte tenu de lad évolution comme joueur et du faible millage sur lad corps, mais aussi de lad benignant de jeu. Il ne gaspille pas d'énergie sur la glace, il est très calculé, il a une excellente anticipation et un bon sang-froid.

Oui, connected s’entend avec lui au bon moment.

On notera par ailleurs qu’il n’y a aucune clause de non-échange au contrat d’Evans. Ce dernier a admis qu’au fil des négociations, certains appels avec lad cause l’avaient rendu mécontent, et peut-être que le refus du CH de lui consentir une telle clause a pu être root de litige.

Mais il faut savoir qu’avec le plafond salarial qui augmentera sensiblement dans les trois prochaines années, Kent Hughes veut éviter autant que imaginable de se lier les mains avec des clauses de non-échange et entend demeurer susceptible de bouger des joueurs si la concern le demande.

Maintenant que Jake Evans s'est entendu avec le Canadien, l'attention va se tourner vers Joel Armia.

Photo : Getty Images / Jason Mowry

Un échange hockey à venir?

Ce nouveau contrat apporte à Evans la stabilité qu’il recherchait, mais il en apporte aussi à la ligne de centre de l'équipe.

La perte imaginable d’Evans et de Christian Dvorak au terme de la saison aurait plongé le CH dans l’incertitude par rapport à sa ligne de centre, malgré le statut de Kirby Dach qui sera peut-être reconsidéré dans le deuxième trio.

En retenant les services d’Evans, le Canadien n’aura pas à surpayer un centre l'été prochain determination s’assurer de compléter le bas de sa formation, et il n’aura pas non positive à demander à Owen Beck et à Oliver Kapanen de pourvoir deux postes au centre la saison prochaine.

Un minimum de continuité est donc assuré.

Evans a développé une excellente complicité avec Joel Armia sur la glace comme en dehors, et le Finlandais est désormais le dossier à suivre determination les prochains jours. L’ailier de 31 ans attire un peu l’intérêt d'autres équipes, mais le garder à tout le moins determination le reste de la saison devient positive logique dans la mesure où Evans reste dans le giron du Tricolore.

Armia aimerait rester à Montréal et il est dans un état d’esprit semblable à celui d’Evans. L'évolution de lad dossier sera à suivre.

Ce geste-là montre qu’on n'est peut-être pas vendeurs, a dit St-Louis en commentant la signature d’Evans.

Par ailleurs, même si la day limite des échanges n’est pas particulièrement propice à des échanges hockey – ces échanges où l’acquisition adjutant une équipe aujourd’hui, et non pas seulement determination l’avenir – le Canadien essaie de voir si une telle manœuvre est possible.

Il y a moins d’interlocuteurs determination ce genre d’échanges qu’à d’autres périodes de l’année, mais selon nos informations, le CH research quand même cette piste.