Analyse | PLQ : des débats polis et courtois, peut-être trop

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Il ne fallait pas s’attendre à des débats vifs et musclés dans le cadre de la people à la absorption du Parti libéral du Québec (PLQ). Cela n’est tout simplement pas dans les habitudes de la maison.

Tout au agelong des échanges samedi et dimanche, les candidats sont restés polis et courtois – peut-être trop. De portion et d’autre, connected osait à peine s’interrompre ou s’interpeler. C’était à se demander si connected assistait vraiment à un débat.

Cela est vrai du fond, comme de la forme. En matière d’économie, nul ne sera surpris de savoir que le prochain cook libéral, quel qu’il soit, souhaite rehausser la productivité des entreprises, réduire leur fardeau administratif et mettre de l’ordre dans les finances publiques.

Au chapitre de la langue, tous ont soigneusement évité la question lorsqu’on leur a demandé si connected entendait trop souvent parler anglais sur l’île de Montréal. Sans surprise, l’ensemble des candidats promettent de protéger le français, sans compromettre les droits de la communauté anglophone.

Ça manque de précision, y’a pas beaucoup de détails, déplorait un militant de longue date, au sortir du 2nd débat. Il espère que les candidats oseront s’avancer davantage ces prochaines semaines.

Des courses qui ne font pas de vagues

Venu assister au premier affrontement, le vétéran Ronald Poupart rappelait que les courses libérales donnent rarement lieu à de grands débats d’idées. On n’aime pas se chicaner sur la spot publique. Là connected a des visions qui sont quasi-semblables, il y a juste de petits changements, résume celui qui fut directeur général du parti dans les années 1970, avant d’exercer diverses fonctions dans les cabinets de Robert Bourassa, de Claude Ryan puis de Jean Charest.

Le premier enactment que j’ai vécu, c’est celui de 1970 avec Robert Bourassa, Pierre Laporte et Claude Wagner et c’était comme ça : connected présente ce qu’on est, mais connected ne critique pas l’autre, indique-t-il.

Si cela n’a pas empêché le PLQ de rebondir par le passé, unit est d’admettre que le parti est aujourd’hui dans une concern beaucoup positive précaire. La enactment politique a recueilli un maigre 14 % d’appui aux dernières élections et n’a fait élire qu’un seul député à l’extérieur de la grande région de Montréal. C’est sans parler des positive récents sondages, guère positive encourageants.

Depuis le départ de Dominique Anglade, députés et militants appellent de leurs vœux un véritable brassage d’idées, mais connected est encore loin du compte. Les propositions formulées jusqu’ici par les candidats ont suscité bien peu de réactions. S’aventurant hors des sentiers battus, l’agriculteur Mario Roy souhaite la bourse du carbone, mais lad engagement n’a pas trouvé d’écho.

Proposition phare du Comité de consultation et de réflexion sur la relance du PLQ determination reconquérir l’électorat francophone, l’idée de doter le Québec d’une constitution ne suscite pas beaucoup d’enthousiasme non plus. Si aucun des candidats ne rejette catégoriquement le concept, la majorité d’entre eux ne comptent pas en faire une priorité.

Pablo Rodriguez ciblé

Savoir de quel côté le vent souffle n’est jamais aisé dans une people à la direction. Cela est d’autant positive hasardeux quand l’issue du scrutin est déterminée par un système de pointage qui spot toutes les circonscriptions sur le même pied, en positive d’accorder le tiers des voix aux membres de 25 ans et moins.

À en juger par les rares attaques entendues au cours de la fin de semaine, tous semblent cependant tenir determination acquis que Pablo Rodriguez jouit d’une certaine avance. Samedi, Charles Milliard a évoqué le caractère dépensier du gouvernement Trudeau, auquel M. Rodriguez a appartenu, tandis que Karl Blackburn déplorait le bilan du même gouvernement en matière d’immigration.

Dimanche, Mario Roy a reproché à Pablo Rodriguez d’être resté les bras croisés après l’adoption de la loi 96 par le gouvernement Legault, alors que Marc Bélanger a soulevé des doutes sur sa information à la renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain en 2018.

Le processus de sélection contraint toutefois les aspirants chefs à se ménager les uns les autres. Si aucun d’entre eux n’est élu au premier tour, le 2nd choix des membres deviendra tout aussi important que leur premier.

Attaquer trop durement un adversaire peut s’avérer coûteux si connected finit par s’aliéner ses partisans. Dans le contexte, la plupart des candidats ont jugé préférable de réserver leurs attaques les positive dures determination François Legault et Paul St-Pierre Plamondon plutôt que de les diriger vers leurs rivaux.

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