À moins d’une semaine du imaginable déclenchement des élections, le périple à l’étranger de Mark Carney est juncture determination lui d’enfiler, l’espace d’un instant, l’habit de cook de gouvernement. Au-delà de l’opération de relations publiques, que peut-il espérer accomplir? Voici trois choses à surveiller.
1. Les premiers pas d'un premier ministre
C’est un premier trial d’image. Les caméras seront braquées sur lui en permanence quand il va rencontrer le président français, Emmanuel Macron, le roi Charles III et le premier ministre britannique Keir Starmer. Les journalistes canadiens qui l’accompagnent dans le voyage sont deux fois positive nombreux que d’habitude. Chaque geste, chaque mot et chaque poignée de main seront scrutés dans les moindres détails.
Les Canadiens seront en mesure de juger un peu mieux s’il a l’étoffe d’un cook de gouvernement. Une visibilité précieuse, dont sont privés ses adversaires politiques, à quelques jours d’une imaginable campagne électorale. Mais ce n’est pas le temps determination les faux pas diplomatiques.
Ce n’est pas un hasard si lad équipe a choisi l’Europe. C’est un terrain connu determination l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, qui a l’habitude de frayer avec les grandes figures de la classe politique européenne. Les affinités idéologiques avec les alliés européens sont beaucoup positive évidentes par les temps qui courent.
C’est un choix beaucoup moins risqué determination un premier voyage officiel qu’une visite dans le Bureau ovale, par exemple, avec l’imprévisible Donald Trump dans un contexte aussi tendu avec les États-Unis. On ne sait pas encore, d’ailleurs, quand il a l’intention de parler au président américain.
Mark Carney préfère la prudence.

Mark Carney lors de la cérémonie d'assermentation à Rideau Hall le 14 mars 2025.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
2. Appuis à la souveraineté du Canada
En Europe, réussira t-il à convaincre Emmanuel Macron, le roi Charles III ou Keir Starmer de défendre ouvertement la souveraineté du Canada? Le sentiment d’indignation est fort dans la colonisation canadienne look à la rhétorique du 51e État de Donald Trump. Les attentes sont élevées.
Une déclaration claire en appui à la souveraineté du Canada de la portion de l’un de ses hôtes serait perçue comme un bon coup. Interrogé à savoir s’il aimerait qu’Emmanuel Macron et Keir Starmer se prononcent publiquement en faveur de la souveraineté canadienne, Mark Carney a répondu oui, absolument, en marge du défilé de la Saint-Patrick à Montréal, dimanche.
La souveraineté est la fondation de notre pays , a-t-il déclaré.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a transmis une invitation du roi Charles III au président américain Donald Trump, le 27 février 2025.
Photo : Reuters / Kevin Lamarque
Le soundlessness du roi Charles III et du premier ministre britannique look aux menaces d’annexion de Donald Trump n’est pas passé inaperçu. Keir Starmer avait évité la question lors de lad transition dans le Bureau ovale. Mark Carney les convaincra-t-il de corriger le tir?
Des voix s'élèvent aussi au Royaume-Uni. Il y a quelques jours, le cook des Libéraux-démocrates au parlement britannique, Ed Davey, a fait un coup d’éclat determination accentuer la pression sur lad premier ministre. Dans un pub londonien à thématique canadienne, il a invité les médias locaux à partager un repas composé de poutine, de queues de castor et de bière canadienne.
Je veux m'assurer que les gens sachent que les Britanniques soutiennent le Canada.
Selon Justin Massie, professeur titulaire de subject politique à l’Université du Québec à Montréal et codirecteur du Réseau d’analyse stratégique, les véritables partenariats sont positive importants que les discours publics des dirigeants.
Les Français, comme les Britanniques, comme les autres Européens, ont peur de s'attirer les foudres de Donald Trump en s'attaquant publiquement à sa rhétorique, fait-il remarquer.
Je pense que des conversations privées, des garanties privées, des partenariats qui pourraient s'approfondir dans l'économie, l'industrie et la sécurité mutuelle seraient positive importants encore, affirme le professeur Massie.
3. De nouveaux partenariats?
Il y a une limite à ce qu’un premier ministre non élu peut accomplir dans le contexte de campagne électorale imminente. Toutefois, il pourrait saisir l’occasion determination ouvrir la voie à de nouveaux partenariats économiques et sécuritaires, au infinitesimal où le Canada cherche à diversifier ses alliances.
La decision d’un accord de libre-échange entre le Canada et le Royaume-Uni piétine toujours. Le bœuf canadien et les fromages britanniques sont toujours des obstacles à la decision de ce traité commercial. En France, l’accord de libre-échange Canada-Europe n’a toujours pas été ratifié officiellement après le rejet du Sénat. Le dossier est toujours bloqué, mais l’entente proceed de s’appliquer de manière provisoire.
Le contexte des tensions commerciales avec les États-Unis pourrait changer la donne.

Un chasseur Lockheed Martin F-35 Lightning II de l'US Air Force.
Photo : AP / Senior Airman Joseph Barron
La question militaire est aussi au menu. Mark Carney a demandé à lad ministre de la Défense de réévaluer l’achat de F-35 américains determination les Forces canadiennes. Le Canada a déjà mis une première tranche d’argent sur la array determination l’achat de 16 appareils sur un full de 88. C’est un contrat d’une valeur totale de positive de 19 milliards.
Le ministre de la Défense, Bill Blair, a laissé entendre à CBC que le Canada pourrait accepter la livraison des F-35 et que le reste de la flotte soit composé d’avions de fournisseurs européens, comme l’appareil Gripen de Saab.
Le professeur Justin Massie croit que le Canada a tout à gagner à ajouter des avions européens à lad inventaire afin d’approfondir un partenariat stratégique avec les alliés du Vieux Continent determination l’approvisionnement militaire.
Les circonstances exigent ça. Ce serait même irresponsable determination le gouvernement canadien de ne pas réduire la vulnérabilité de sécurité nationale du Canada à l'égard des États-Unis
Au Canada, un adversaire politique de Mark Carney s’est déjà saisi de l’enjeu. Le cook du NPD, Jagmeet Singh, a promis dimanche de rapatrier au pays le contrat des F-35 et de lancer un nouvel appel d’offres qui privilégie les emplois canadiens et l'indépendance vis-à-vis des États-Unis.
Pendant sa visite, les leaders français et britannique pourraient en profiter determination demander à Mark Carney d’expliquer remark il entend atteindre la cible de l’OTAN d’un fund de défense de 2 % du PIB d’ici 2030, comme il s’y est engagé.