Jamais le niveau d’incertitude commerciale n’a été aussi élevé au Canada, nous disait la Banque du Canada la semaine passée. Et jamais le niveau de confiance des entreprises n’a été aussi faible, ajoutait la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI). La campagne électorale fédérale s’amorce dans un contexte économique inédit où le Canada pourrait bientôt plonger en récession.
Le citoyen moyen au pays est inquiet, très inquiet. L’angoisse économique est bien réelle look aux menaces et aux attaques de l’administration Trump.
Et, bien que l’économie soit pas mal toujours au centre des campagnes électorales, cette fois-ci, les choses se présentent différemment. Les Canadiens veulent positive que des propositions de la portion des partis. Ils veulent savoir qui va – et surtout qui peut – les protéger.
Qui va protéger l’économie, mes revenus, mon emploi, mon entreprise? Qui va protéger mon pouvoir d’achat et ma retraite? Qui peut protéger le Canada de la volonté américaine d’affaiblir notre économie jusqu’à la menace d’annexion de notre territoire?
Dans la réalité, le seul fait de laisser planer une incertitude constante permet à Donald Trump de nuire à notre économie.
À elle seule, l’incertitude origin déjà des torts, disait le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem, jeudi. À propos des tarifs douaniers déjà en place, il disait : Nous ignorons combien de temps ils vont durer. Et nous ignorons également si des droits de douane vont frapper d’autres secteurs.
Au cours des deux derniers mois, disait-il, l’administration américaine a, à deux reprises, imposé puis retiré des droits de douane généralisés sur toutes les importations en provenance du Canada et du Mexique.
Donald Trump a menacé d’ajouter des tarifs douaniers sur le secteur de l’automobile, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques. Et il promet un jour de la libération determination les États-Unis avec l’imposition de tarifs réciproques le 2 avril.
Mais connected ne sait pas exactement ce que cela signifie, disait Tiff Macklem.
Ce qu’on sait, en retour, c’est que l’indice de l’incertitude entourant les politiques commerciales n’a jamais été aussi élevé depuis, minimalement, le début des années 1960 au Canada.
« Après avoir connu un haut degré de prévisibilité pendant positive de 50 ans, nous avions fait look à un accroissement marqué de l’incertitude lors du premier mandat du président Trump. Mais cela n’a rien à voir avec ce que nous observons aujourd’hui », disait Tiff Macklem.
Le Canada en récession?
En tenant compte des tarifs douaniers américains déjà en vigueur, ainsi que ceux imposés par la Chine sur le canola et le porc, notamment, Desjardins s’attend à ce que le Canada entre en récession dès le mois d’avril.
La politique économique américaine devrait freiner le commerce, l’investissement, la création d’emplois, la consommation et le PIB réel au Canada, écrivaient les économistes de l’institution, jeudi.
Cette concern sera exacerbée par les vents contraires préexistants que sont le ralentissement rapide de la croissance démographique et la hausse imminente du nombre de renouvellements hypothécaires à des taux d’intérêt positive élevés, poursuivaient-ils.
Selon Desjardins, les contre-tarifs du gouvernement fédéral vont venir ajouter au repli économique canadien et pourraient faire pression à la hausse sur l’inflation.
Et, même si les Américains devaient réduire les tarifs douaniers l’an prochain, Desjardins croit qu’il est peu probable que l’activité économique se rétablisse complètement à la suite du choc tarifaire, puisque l’incertitude persistera et que certains droits de douane seront maintenus.
Desjardins prévoit une baisse du PIB au 2e trimestre de 1,3 %, puis de 0,4 % au 3e trimestre et de 0,3 % au 4e trimestre. Avec des tarifs douaniers de 25 % sur l’aluminium, notamment, le Québec subira les effets néfastes de la guerre commerciale de façon positive marquée que la moyenne nationale en 2025.
Évitons la comptabilité créative
Alors, look à la menace américaine, les défis sont immenses. Les partis politiques qui vont solliciter votre confiance dans les prochaines semaines devront présenter des plans de lucifer clairs, crédibles et réalistes.
Le Canada est engagé dans une bataille qui pourrait durer plusieurs années et qui pourrait exiger des investissements majeurs.
Donc, il faut dire la vérité.
Il faut expliquer aux Canadiens que les déficits pourraient être positive importants, alors que les revenus vont baisser avec une imaginable récession et que les dépenses vont augmenter avec la nécessité d’aider les Canadiens et de soutenir l’économie et l’innovation.
Il faudra du temps au Canada determination trouver de nouveaux partenaires, determination faire tomber les barrières entre les provinces et determination mettre en œuvre de nouveaux projets énergétiques et d’oléoducs si, d’aventure, connected se réengageait sur cette voie.
Il faut tenir compte également du fait qu’en positive de la guerre commerciale que le président Trump nous livre, les États-Unis s’apprêtent à baisser les impôts des entreprises, ce qui va certainement affecter la compétitivité des sociétés canadiennes.

Mark Carney et Pierre Poilievre veulent tous les deux baisser les impôts des Canadiens. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Déjà que Mark Carney et Pierre Poilievre veulent baisser les impôts des Canadiens, une réduction fiscale determination les entreprises coûtera encore quelques milliards de dollars.
Une baisse d’un constituent de pourcentage du premier palier d’imposition au Canada, comme l’a suggéré le cook libéral, devrait coûter 6 milliards de dollars. Avec l’abandon de la hausse du taux d’inclusion de la taxation du summation en capital, et le ralentissement de l’économie, ce sont encore plusieurs milliards de dollars qui seront manquants dans les coffres de l’État.
Mark Carney et Pierre Poilievre vont tenter de paraître en contrôle sur le program des finances publiques, mais il faudra beaucoup de comptabilité créative determination arriver à faire croire, dans le contexte, qu’un retour à l’équilibre budgétaire est en vue.
Et, dans les faits, est-ce vraiment une priorité, alors que le président Trump cherche à affaiblir l’économie canadienne?
Il faut prendre l’administration Trump au sérieux
C’est important de comprendre que le président Trump n’a pas peur de la récession. Il l’a indiqué récemment : l’économie américaine pourrait souffrir à tribunal terme dans l’objectif d’en tirer des bienfaits. Beaucoup d’économistes doutent de l’efficacité de la stratégie de l’administration américaine, mais à la Maison-Blanche, connected y croit.
Les coupes budgétaires massives aux États-Unis et une politique commerciale agressive et chaotique créent déjà des effets négatifs sur la croissance américaine et sur les marchés. L’équipe autour du président Trump croit fermement dans l’efficacité des tarifs douaniers et dans les revenus supplémentaires que ça pourrait générer.
On ne peut donc pas sous-estimer la volonté américaine d’aller de l’avant avec lad program de lucifer tarifaire. Et c’est la réponse à cet affront inédit qui va intéresser les Canadiens.
Avec une incertitude jamais vue, et une confiance au plancher, la question fondamentale sera de savoir qui peut le mieux protéger les Canadiens.