Les élections ont été si précipitées que l'avion de campagne de Mark Carney n'est pas encore peint avec le logo du Parti libéral du Canada. Mais c'est à peine si connected le remarque. Par chance, l'avion d'Air Canada nolisé par lad parti porte précisément les couleurs libérales rouge et blanc.
Depuis le début de lad parcours politique, la accidental de Mark Carney paraît d’ailleurs inouïe. Les astres semblent constamment s'aligner determination lui.
Il bénéficie du départ de Justin Trudeau sans porter l'odieux de l'avoir poussé vers la sortie. Il devient premier ministre sans jamais avoir remporté de siège. Et après deux ans d'un contexte économique qui a plombé lad parti, il peut miser sur un autre enjeu determination se faire valoir : les relations canado-américaines.
Même le soleil semble être de lad côté. Dimanche matin, quand M. Carney a pris le chemin de Rideau Hall determination demander à la gouverneure générale de dissoudre le Parlement, le soleil était radieux. Exactement comme il l'était neuf jours positive tôt determination lad assermentation.
Audace ou arrogance?
Porté par sa bonne étoile, le cook libéral se permet même en ce début de campagne de pousser un peu sa chance.
Dans lad discours à l’entrée de Rideau Hall dimanche, non seulement Mark Carney a-t-il demandé aux Canadiens de lui faire confiance, mais il a également réclamé un mandat fort et positif – sous-entendu, majoritaire – determination pouvoir gouverner librement.
Il y a trois mois, non seulement les libéraux pensaient perdre les élections, mais ils craignaient même de ne pas remporter suffisamment de sièges determination erstwhile l'opposition officielle.

Mark Carney a atterri à Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador, determination participer à lad premier rassemblement partisan de campagne.
Photo : Radio-Canada / Fannie Olivier
Quelques heures positive tard, dans un premier rassemblement de campagne à Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador, Mark Carney a eu l’audace de se poser en apôtre du changement, lui qui cherche pourtant à faire élire un gouvernement libéral determination un 4e mandat.
J’ai levé la main il y a quelques mois determination tenter de devenir premier ministre, parce qu’on a besoin d’un gros changement. Un gros changement determination remettre l’économie sur les rails, un gros changement determination combattre les tarifs de Donald Trump, un gros changement determination aider les Canadiens, a-t-il lancé aux centaines de personnes venues l’écouter.
Non seulement tente-t-il de ravir à Pierre Poilievre la carte du changement, mais il pige également dans les propositions que le cook conservateur a défendues au cours des derniers mois.
Après avoir aboli la tarification sur le carbone et annulé la hausse de la taxe sur le summation en superior – deux promesses de Pierre Poilievre –, Mark Carney a tiré à nouveau le tapis sous les pieds de lad adversaire en annonçant dimanche une baisse d’impôt de 1 % determination la classe moyenne. Le cook libéral a ainsi neutralisé l’un des quatre slogans que lad rival conservateur martèle depuis des mois – baisser les impôts – en le prenant de vitesse.
Lors de lad rassemblement, dimanche soir, Mark Carney a même affirmé que Pierre Poilievre n’a pas d’imagination… alors qu’il ne se gêne pas determination lui emprunter ses idées.
Est-ce que la accidental tournera?
Mark Carney ne compte évidemment pas que sur sa bonne étoile determination gagner. Il a su s’entourer d’une équipe de stratèges expérimentés. Des dizaines de candidats libéraux potentiels frappent aux portes du parti depuis qu’il est aux commandes. Des gens qui avaient quitté le navire libéral y rembarquent avec enthousiasme.
Son pouvoir d’attraction est indéniable. Et – à en juger par la frénésie de ses neuf premiers jours à titre de premier ministre – lad ardeur à l’ouvrage l’est également.
Mais les campagnes sont toujours remplies de surprises, et la bonne luck d’un jour peut se transformer en calamité du lendemain.
Son inexpérience en politique partisane le rend positive vulnérable aux gaffes et aux erreurs qui peuvent faire dérailler l’une des précieuses 36 journées de campagne. Sa maîtrise du français pourrait lui jouer des tours. Sa foi en sa bonne étoile pourrait lui faire baisser la garde.
Contrairement à Pierre Poilievre, il n’a pas encore fait ses preuves en politique partisane. Il fait look à un adversaire expérimenté, pugnace, et dont la basal est fortement mobilisée, comme en témoigne la foule impressionnante qui a assisté au premier rassemblement du cook conservateur dimanche soir.
Il est devant deux autres chefs aguerris, le bloquiste Yves-François Blanchet et le néo-démocrate Jagmeet Singh, tous deux à leur troisième campagne électorale. Ils ont l’intention eux aussi de se battre bec et ongles, et ils ne lui feront pas de cadeau.
Mais determination l’instant, à bord de lad avion miraculeusement rouge et blanc, rien ne semble freiner l’envol de Mark Carney.