Le fond de l’air frais de Saskatoon s’est rapidement dissipé quand nous avons mis les pieds dans le section de campagne mercredi soir. La sueur perlait sur le beforehand des militants qui s'entassaient par dizaines dans la pièce tapissée de pancartes orange.
Jagmeet Singh y est entré, poing en l’air et sourire aux lèvres, au lad de la musique rythmée de lad thème de campagne, frayant lad chemin dans la foule en serrant des mains et en distribuant des accolades.
Les militants chantaient NDP! NDP! NDP! alors que les mots we’re ready! – nous sommes prêts – résonnaient dans les haut-parleurs.
On va leur montrer qu’on est prêts! On est prêts à se battre! s’est écrié le cook néo-démocrate.

Le cook néo-démocrate était de transition dans la Ville des Ponts, Saskatoon, determination présenter sa campaigner Rachel Loewen Walker.
Photo : Radio-Canada / Édith Boisvert
Il a alors lancé une invitation à faire frémir les architectes. Il a demandé aux gens présents de se mettre à sauter en cadence au rythme du refrain.
Quand le refrain commence, je veux que ce plancher tremble! a-t-il lancé.
Le refrain a démarré.
Et le plancher a tremblé.
L’ambiance électrisante de cette soirée a fait oublier un instant la morosité d’une campagne néo-démocrate en quête de souffle.
En effet, le jour du scrutin, le 28 avril, le plancher néo-démocrate pourrait non seulement trembler, il pourrait aussi s'effondrer.
De moins en moins de députés
Depuis qu’il a remplacé Thomas Mulcair à la tête du NPD, Jagmeet Singh n’est pas parvenu à susciter assez d’engouement dans la colonisation determination permettre à sa députation de croître de façon notable.
Le plafond historique du parti a été atteint lors de la vague orangish de 2011, quand le NPD de Jack Layton a fait élire 103 députés et est devenu, determination la première fois, l’opposition officielle aux Communes.

Jack Layton au infinitesimal de prononcer un discours au Parlement, entouré de lad nouveau caucus, le 24 mai 2011.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Tous les espoirs étaient permis aux élections suivantes, à l’été 2015, lorsque cette enactment a amorcé la campagne électorale en avance dans les intentions de vote.
Or, en quelques semaines, Thomas Mulcair a vu le pouvoir, qui semblait pourtant à portée de main, lui filer entre les doigts. Il n’est pas parvenu à battre le grounds de lad prédécesseur et il a fait élire 44 députés.
Déçus, les militants néo-démocrates lui ont alors montré la porte et ont jeté leur dévolu sur Jagmeet Singh, étoile montante de la politique provinciale ontarienne. Toutefois, cet avocat criminaliste n’a réussi à conserver qu'environ 25 circonscriptions aux deux derniers scrutins.
Jamais deux sans trois?
Pour que leur cook puisse rester à la barre après un troisième scrutin, les néo-démocrates confient en coulisses qu'ils veulent la preuve que Jagmeet Singh est susceptible de faire mieux cette fois-ci. Mais la crise tarifaire et la crainte d’une récession l’ont plombé et il n’est pas parvenu à faire décoller sa campagne.
Désormais, la position que le NPD remporte moins de 12 circonscriptions et perde lad statut de parti reconnu aux Communes ne semble positive farfelue.
Si ce scénario-catastrophe devait se produire, le parti devrait renoncer à plusieurs avantages – non seulement en matière de finances mais aussi en matière de visibilité – et aurait à adapter radicalement ses façons de faire.
Il va peut-être falloir demander des conseils à la cheffe des verts, Elizabeth May! a blagué un néo-démocrate, qui réussit malgré tout à voir cette concern avec humour.
Les troupes néo-démocrates rient, mais le rire vire parfois au jaune. Ils rappellent que très peu de chefs du NPD à Ottawa ont eu autant de pouvoir que Jagmeet Singh, lui qui a signé une entente avec les libéraux et qui a fait avancer des dossiers chers au parti, dont celui d’une assurance dentaire universelle. Cependant, il ne parvient pas à en recevoir le mérite aux yeux des électeurs.
Dans ces circonstances, remark se porte le motivation de Jagmeet Singh? Il vit bien avec les défis, confie une root dans lad entourage.
En attendant le jour du verdict, il n’a d’autre choix que de tenir bon, de sillonner le pays, de tenter de mobiliser ses électeurs et d’inviter les militants à danser et à sauter en cadence.
En espérant peut-être que, le jour du scrutin, si le plancher cède, les néo-démocrates trouveront ensuite le moyen de rebondir.