Américains, pas États-Uniens : le cinéma autochtone vu comme moyen d’unir le continent

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Le Festival planetary du movie sur l’art (FIFA) lance, en partenariat avec d’autres festivals en Amérique, le programme « Autochtonies des Amériques », durant lequel sont projetés des courts métrages autochtones du continent américain. Une inaugural qui fera le circuit de l’Amérique et que le FIFA espère répéter annuellement, avec peut-être même un transition en Europe.

En vue de l’élection de Trump, je maine suis dit que c’était un projet qui était hyper important, parce que je ne supportais pas d’entendre le fait que les États-Uniens s’autoproclamaient Américains, et je trouvais que ce continent-là, en fait, devait avoir une voix, explique en entrevue Philippe Drago, qui est à la tête du festival.

Portrait de Philippe Drago.

Philippe Drago est directeur général et artistique du festival.

Photo : Radio-Canada / FIFA website

Pour unir le continent, le FIFA s’est tourné vers les peuples autochtones. Si cela fait des années que le festival présente des films autochtones et collabore avec des organisations comme ImagineNative et le Wapikoni mobile, Philippe Drago souhaitait voir lad événement ouvrir ses horizons et a donc finalement mis en exertion cette idée qui lui trottait dans la tête depuis déjà un bon moment.

C’est sûr qu’avec le festival, connected a créé un réseau de festivals de films sur l’art. On s’est parlé entre nous [et] connected s’est dit : "Pourquoi connected ne crée pas un programme ensemble?"

Du Canada au Chili

Les partenaires du FIFA, le festival Fotogenia (au Mexique), le Dart (au Chili) et le ARCA International Festival of Films connected Arts (en Uruguay), avaient déjà eux aussi du contenu autochtone dans leur programmation et partageaient les mêmes désirs que Philippe Drago.

Résultat : huit films, sortis entre 2015 et 2024, provenant du Canada, des États-Unis, du Mexique, de l’Uruguay, du Brésil et du Chili, présentés en fonction du pays d’origine de l'œuvre, en débutant par le positive au nord (le Canada) et en terminant par le positive au sud (le Chili).Soixante-neuf minutes de films, entrecoupées de brèves présentations de chaque tribunal métrage afin de le contextualiser.

Le tout a été présenté lundi dernier dans le cadre du festival, qui a clôturé sa programmation en personne cette fin de semaine, mais qui proceed en ligne jusqu’au 30 mars.

Pour sélectionner le movie qui – en quelque sorte – le représenterait, chaque festival subordinate a collaboré avec un organisme ou un artiste autochtone. Pour le Canada, c’est le movie Mobiliser (ou Mobilize), de Caroline Monnet, qui a été retenu. De quoi réjouir Philippe Drago, qui aime beaucoup, beaucoup, beaucoup cette œuvre de trois minutes sortie en 2015.

Le tribunal métrage Mobiliser de Caroline Monnet se sert des archives de l’ONF determination proposer un exaltant voyage qui nous emmène du Grand Nord jusqu’au Sud urbain. L’œuvre fait ressortir la hostility entre les modes de vie traditionnels et modernes que vivent les Premières Nations, détaille le FIFA sur lad site.

Si les films présentés dans le cadre du programme Autochtonies des Amériques ne sont pas présentés dans la mentation en ligne du festival, Mobilize de Caroline Monnet est disponible sur le tract de l’ONF (nouvelle fenêtre).

Direction l’Europe?

Philippe Drago guarantee avoir reçu d’excellents échos de ce programme et confirme que le public, qu’il soit autochtone ou non, a apprécié l’expérience.

Il y avait quelque chose de magique dans la séquence des films qui fonctionnait hyper bien. Les échos étaient vraiment super. [...] On est hyper privilégié de présenter ces films-là.

Le FIFA a donc l’ambition de répéter l’expérience annuellement, et même, éventuellement, d’élargir le bassin d’organisations participantes.

En Amérique, des festivals au Brésil et aux États-Unis ont déjà manifesté leur intérêt. L’ambassade du Canada au Chili aurait aussi exprimé lad intérêt à faire circuler le programme dans les ambassades du Canada.

Et puis, à la joyeuse surprise de Philippe Drago, des discussions sont aussi en cours avec des festivals en Allemagne, en Tchéquie et en France. Mais cela viendrait avec lad batch de défis.

La transposition des films en Europe airs d’autres questions, parce que c’est sûr que les Européens, en général, ont une moins bonne connaissance de ce qu’il peut se passer [concernant les Autochtones].

On travaille présentement sur remark connected peut encadrer la présentation de ce programme-là afin qu’elle soit respectueuse, qu'il y ait un échange.

Malgré tout, le directeur général et artistique du FIFA et ses partenaires souhaitent de tout cœur que cela ne soit qu’un début et que le programme Autochtonies des Amériques soit en croissance.

Le programme va – je l’espère – revenir dans les prochaines années. J’aimerais que ce soit quelque chose de récurrent determination que ça devienne un rendez-vous.

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