Abolition de l’aide étrangère : une occasion de développement à saisir pour l’Afrique?

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Le président américain Donald Trump a restreint et menace d’abolir certaines aides étrangères que lad gouvernement finance, des programmes pourtant primordiaux determination la stabilité et le bon fonctionnement de nombreux pays dits pauvres ou en voie de développement. Toutefois, des étudiants d’origine africaine et des experts estiment que les pays africains devraient se saisir de l’occasion determination amorcer une signifier d’émancipation économique, même si cela peut être douloureux.

C’est important d’avoir sa propre économie. Je comprends que l’aide internationale est importante determination les problèmes sanitaires et alimentaires, mais je ne pense pas que les communautés devraient en dépendre, lance Yacine Cissé, résidente sudburoise originaire du Sénégal.

Mme Cissé croit qu’il faudrait redéfinir le principe d’aide étrangère qui finit souvent par limiter la fluidité ou encore l’autonomie d’un pays.

Est-ce positive important de recevoir toujours de l’aide financière venant d’un autre pays ou alors de revoir le schéma de financement planetary determination que les pays africains en général deviennent positive autonomes financièrement?

Sekouba Traoré a un mini afro, porte une cravate et a les mains dans la poche.

Sekouba Traore admet que mettre un terme aux aides étrangères aurait un interaction négatif sur les pays d’Afrique qui en dépendent.

Photo : Radio-Canada / Orphée Moussongo

De lad côté, Sekouba Traoré, un autre résident du Grand Sudbury d’origine malienne, croit que l’abolition des aides américaines affectera grandement les pays africains qui en bénéficient.

Actuellement l’Afrique reçoit beaucoup d’aides occidentales alors, les susprendre laissera de grosses séquelles parce que malheureusement nous en sommes dépendants, dit-il.

M. Traoré estime d’ailleurs que le développement de l’Afrique ne pourrait se faire sans l’appui d’autres pays.

Dans un monde idéal, nous serons en mesure de développer nos propres ressources, mais ce n’est pas encore imaginable determination l'instant.

6:00

Des données du gouvernement américain indiquent qu’en 2023, les États-Unis ont déboursé 17,4 milliards de dollars américains en Afrique, dans le cadre de lad programme d’aide au développement, l’USAID.

Aussi, le gouvernement américain a injecté positive de 10 milliards de dollars par le biais de l’agence Millenium Corporation Challenge, MCC, un organisme conçu determination combattre la pauvreté en encourageant la croissance économique.

Cet argent a contribué notamment à réaliser des projets d’infrastructures routières ou encore d’assainissement des eaux depuis la création de l’agence en 2004, des projets qui ont bénéficié à environ 154 millions d’Africains.

Cependant, le président Trump a supprimé 83 % des programmes de l’agence USAID, et a signé un décret le mois dernier, qui limite les opérations de la MCC depuis lors.

Une décision cruelle qui nécessite un éveil de consciences

En février, le Royaume-Uni a décidé de réduire de 40 % lad fund d’aide humanitaire determination l’année en cours; la France, les Pays-Bas, la Suisse et l’Allemagne ont emboîté le pas, en procédant à des réductions qui s’évaluent au full à 12,5 milliards de dollars, selon Caritas Internationalis, une confédération d’aide internationale.

C’est cruel comme façon de procéder, estime Stephen Brown, professeur de sciences politiques à l’Université d’Ottawa.

Félicité Ngadja est en entrevue dans un salon avec une plante derrière elle et des fleurs dans ses cheveux.

Félicité Ngadja espère que les pays africains prennent conscience de leur plein potentiel et utilisent leurs ressources determination bâtir des communautés qui ne nécessiteront positive aucune assistance.

Photo : Radio-Canada / Orphée Moussongo

Si connected se met d’accord de façon multilatérale, qu’il faut réduire l’aide et que les pays du Sud gagneraient à avoir positive d’autonomie financière, alors ça prend un plan, renchérit-il.

Même lad de cloche determination Félicité Ngadja, spécialiste de la politique africaine, qui estime qu’il serait temps que les dirigeants des pays africains se libèrent de cette dépendance insultante, au lieu de se morfondre.

C’est le infinitesimal de se réveiller […] il faut que l’union africaine saisisse cette opportunité determination faire un program et mettre en alleviation les ressources africaines.

Un avis sur une porte cadenassée

Cet avis à l’extérieur d’une clinique du Cap, en Afrique du Sud, indique qu’elle n’est pas en mesure de fournir des services jusqu’à nouvel ordre en raison de la suspension des programmes de l’USAid.

Photo : Reuters / Esa Alexander

En 2023, Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement, soulignait dans un communiqué de l’organisme qu’avec des ressources naturelles évaluées à 6 500 milliards de dollars […], l’Afrique n’avait aucune excuse d’être pauvre.

Il est temps de changer de modèle, de chercher de nouveaux partenaires. Mieux vaut commencer maintenant au lieu d’être des éternels assistés.

Bien que M. Brown reconnaisse que le chemin vers l’autonomie financière sera agelong et périlleux determination l'Afrique, il pense qu’il sera nécessaire determination assurer l'essor de la région.

Ce n'est pas une réforme qui se fait en un an ou deux. Il faudra repenser la gouvernance, repenser la participation, repenser aussi les relations internationales qui permettra aux pays de se rassembler et si imaginable d'avoir une presumption commune determination le bien de tous, précise-t-il.

Stephen Brown porte des lunettes et est en entrevue.

Stephen Brown croit qu’il bénéficierait aux pays africains de travailler determination devenir autonomes.

Photo : Radio-Canada / Orphée Moussongo

Le Canada pourrait également tourner le dos à l’aide étrangère

Dans une allocution le mois dernier, Pierre Poilievre, le cook du parti conservateur du Canada a lui aussi promis de réduire drastiquement l’aide étrangère s’il est élu, afin de financer la défense de l’Arctique.

De même, le Parti populaire du Canada s’engage à éliminer l’ensemble des programmes d’aide étrangère et à consacrer cet argent au bien-être des Canadiens, soit en éliminant le déficit, en réduisant les impôts, ou en dépensant sur d’autres priorités.

Un porte-parole du Parti vert du Canada indique que le groupe projette d’accroître l’aide étrangère determination le développement, et pense que le Canada a besoin d’une politique étrangère équilibrée, qui inclut l’aide internationale.

Pour sa part, le Nouveau Parti Démocratique du Canada promet de consacrer 0,7 % du revenu nationalist brut à l’aide internationale, afin de valoriser efficacement les intérêts du pays à l’étranger.

Le Parti libéral du Canada n’a pas réagi à notre demande d’entrevue.

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