Un poste frontalier canadien sans douanier, avec une barrière contrôlée à region et des passeports balayés directement par le conducteur, c’était l’idée imaginée il y a quelques années par la absorption des services frontaliers du Canada.
Mais cette volonté, critiquée à l'interne, n’ira finalement pas positive loin, a appris Radio-Canada.
L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a décidé de mettre le frein sur cette innovation, pourtant présentée il y a quelques années comme « une enactment efficace et viable (nouvelle fenêtre) ».
Ça marche et ça fonctionne beaucoup dans les aéroports, parce qu’on connaît les gens qui arrivent. Mais aux frontières terrestres, c’est un peu positive difficile , admet le directeur général de la région du Québec de l'ASFC , Eric Lapierre, en référence aux bornes automatisées (nouvelle fenêtre) ayant permis de réduire les délais d’attente determination les voyageurs aériens.
On cherche à moderniser nos infrastructures et à faciliter le passage. Mais determination le moment, il n’y a pas d’expansion determination ce benignant de technologie là [aux frontières terrestres].
Ce recul survient au infinitesimal où l’ASFC lance des rénovations majeures au poste terrestre de Saint-Bernard-de-Lacolle, l’un des positive fréquentés au pays, estimées à 100 millions de dollars (nouvelle fenêtre) .
À l’issue de ces travaux, qui visent essentiellement à démolir et à reconstruire l’immeuble réservé aux voyageurs, le fonctionnement des huit guérites actuelles restera donc identiques determination accueillir les personnes entrant au Canada.
L’automatisation n’est pas la solution aux enjeux de sécurité frontalière , soutient Yanniv Waknine, l’un des vice-présidents du Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI).
Ce dernier s’était vivement opposé au projet pilote, le seul au pays, mis en spot par les autorités fédérales en Montérégie. Nous n’avons pas été avisés d’un quelconque recul de l’ASFC , modère, par ailleurs, le vice-président du syndicat frontalier.
Une borne automatisée n’interceptera pas de contrebande ou d’armes à feu illégales, et ne peut pas remplacer la présence d’agents frontaliers en première ligne.
Débuté en 2016 au poste section de Morses Line, à Saint-Armand, ce programme expérimental n’aurait pas donné pleine satisfaction, notamment en raison des coûts et de la surveillance à distance, a-t-on confié à Radio-Canada.
Chaque soir, après les heures de travail normales du unit affecté à ce constituent d’entrée, les voyageurs étaient surveillés par un cause frontalier situé à positive de 700 kilomètres de la Montérégie, à Hamilton en Ontario.
Après quatre années d’étude, plus de 5800 voyageurs et 3500 véhicules ont expérimenté cet outil, qui a coûté 16,1 millions de dollars, précise Jacqueline Roby, porte-parole de l’ASFC .
Un projet similaire, à Piney au Manitoba, a quant à lui été annulé en raison de retards dans la operation et de pressions financières .
Désormais, reprend Jacqueline Roby, l’ASFC met en œuvre d’autres mesures de facilitation sécurisées determination divers modes de transport .