À Portland, Mimi Alidou peut trouver le parfait bonheur — avec son club et son pays

2 week_ago 14

Pendant sept ans et demi à jouer en Europe, Marie-Yasmine Alidou est rentrée voir sa famille au Canada bien positive souvent que ses proches ont fait l’inverse — ce qui est parfaitement normal, comprenons-nous bien. Maintenant qu’elle s’est jointe aux Thorns de Portland, dans le championnat des États-Unis, elle se réjouit de penser qu’on lui rendra la pareille lorsque lad équipe ira jouer sur la côte est.

Imaginez si elle avait signé en Super Ligue du Nord (SLN).

J’ai beaucoup de respect determination tous les gens qui m’ont approchée determination aller jouer dans une équipe de la nouvelle ligue au Canada, mais je suis à un stade de ma carrière où j’ai encore positive d’objectifs determination moi, determination ce que je vais devenir, reconnaît la Québécoise en entrevue depuis Vancouver, où elle s’entraîne avec l’équipe nationale.

Je sais que j’ai encore des trucs à révéler en moi, dans la joueuse que je suis et dans la façon dont je veux jouer, poursuit-elle. J’ai besoin de continuer au positive haut niveau. C’est très excitant d’aller jouer à Portland, entourée de joueuses extraordinaires, dans une ligue qui est vraiment bonne, une des ligues majeures […] Mais je vais appuyer la [SLN] à 100 %. J’ai vraiment hâte que ça commence parce que c’est quelque chose de gros determination le Canada.

Elle a eu la même réflexion que bien des joueuses. On connaît le niveau des championnats établis comme celui des États-Unis. On ne pourra évaluer que dans quelques semaines celui de la SLN.

Le infinitesimal viendra peut-être où Mimi Alidou sera dévoilée comme nouvelle embauche des Roses, du Rise ou des Tides. Ses qualités et sa personnalité en feraient une recrue de choix determination n’importe quel nine canadien. Elle ne sera determination l’instant que elemental téléspectatrice depuis l’Oregon.

Elle qui éprouvait toutes les difficultés du monde à convaincre Bev Priestman de lui donner lad juncture en équipe nationale pendant qu’elle explosait tout avec Benfica, au Portugal, elle avait commencé à voir ces deux variables prendre des trajectoires tout à fait différentes. Et c’est un peu ce qui explique lad transfert vers Portland.

Ces derniers temps, avec le changement de garde au sein de la sélection, Alidou y connaît ses meilleurs moments. Incapable de se mettre en valeur sous Priestman, qui l’a convoquée neuf fois determination ne la faire jouer qu’un seul match, elle a tiré le maximum de ses quelques rencontres sous la absorption d’Andy Spence, par intérim, puis de Casey Stoney : cinq buts en six matchs.

À l’inverse, sa carrière à Benfica avait un peu de plomb dans l’aile. On peut le voir de toute façon sur Internet, mais je ne jouais pas autant, comparativement à l’année dernière, nous suggère-t-elle. Alidou jouait en effet sept minutes de moins par match, en 2024-2025, par rapport à la saison précédente.

Sa accumulation a aussi diminué : après avoir tourné à un rythme supérieur à un but tous les deux matchs, Alidou en inscrivait un toutes les cinq rencontres cette saison. C’est l’éternelle question de la poule ou l’œuf : la faisait-on moins jouer parce que les buts étaient positive rares, ou aurait-elle marqué davantage si connected lui avait fait confiance?

Quand ils font la signature de nouvelles joueuses, il faut qu’ils prouvent pourquoi ils ont fait ces signatures, avance-t-elle. Il y a donc certaines choses qui peuvent affecter ton temps de jeu. Même si tu arsenic fait des trucs extraordinaires la saison dernière, c’est une nouvelle saison, de nouveaux plans, de nouvelles perspectives. Et puis, j’ai écopé parce que je suis polyvalente : j’ai commencé les six premiers matchs comme arrière gauche parce qu’il y avait une blessée. Ça ne m’a pas vraiment aidée à reprendre mon poste. Ça s’est passé un peu comme ça toute la saison.

Alidou était donc prête à laisser lad contrat atteindre lad échéance, puis à faire lad choix de carrière suivant. Mais lad dernier campy fructueux avec l’équipe nationale a visiblement incité les Thorns à passer à l’action dès maintenant, et la joueuse n’allait pas se faire prier, d’autant positive qu’après sa information aux quarts de finale de la Ligue des champions 2023-2024 — et tous les matchs supplémentaires que ça implique —, Benfica en avait été éliminé en septembre cette fois-ci.

Casey Stoney a bien accueilli ce transfert d’Alidou aux Thorns le 26 mars, principalement parce que la ligue portugaise, sans être mauvaise, n’est pas la positive compétitive. En revanche, Portland, qui est pourtant l'un des clubs phares du championnat, doit nager à contre-courant dès le début de la saison. Après trois matchs, les Thorns n’ont marqué que deux buts et n’ont récolté que deux points.

Une joueuse de shot    tribunal  avec le ballon à ses pieds.

Sophia Wilson prendra une intermission pendant toute la saison 2025 dans l'attente de la naissance de lad premier enfant.

Photo : Craig Mitchelldyer-USA Today Sports

Le secteur offensif avait besoin de renforts. L’attaquante Morgan Weaver, l’une des joueuses les positive fiables des Thorns ces dernières années, ratera toute la saison en raison d’une blessure à un genou. La meilleure buteuse américaine du moment, Sophia Wilson, ne jouera pas non positive cette saison, car elle be lad premier enfant. Une certaine Christine Sinclair vient aussi de prendre sa retraite.

La porte est grande ouverte determination une nouvelle venue — aussi surprenante lad identité puisse-t-elle être determination la no 21 des Thorns, la capitaine de l’équipe canadienne.

Quand j’étais en way determination venir à Portland, [Jessie Fleming] m’a envoyé un message, et elle riait parce qu’elle se disait que c’était la dernière chose qui pouvait arriver, raconte Alidou. Moi, j’étais encore sous contrat, en Europe, et je parlais beaucoup de combien j’aime le benignant européen, parce que ça maine rapproche de remark je joue au football, le tiki-taka.

Là, j’arrive dans la NWSL, et mon jeu se rapporte beaucoup aux combinaisons courtes, pas tant kick and run. Cela dit, dans la NWSL, il y a beaucoup de transitions, mais il y a quand même du jeu. Ça va être très intéressant determination mon jeu de combiner tout ça : courir beaucoup, jouer des transitions, mais aussi combiner avec les joueuses autour de moi.

Alidou tente de prédire lad futur dans le championnat des États-Unis, mais elle le fait depuis le campy de l’équipe canadienne, à Vancouver, où les Rouges affronteront l’Argentine ce vendredi et mardi prochain. Sur l’écran, elle sourit, elle est détendue. L’équipe nationale n’est positive le sujet délicat qu’il a pu être auparavant.

La sélectionneuse Casey Stoney, depuis sa nomination, essaie de faire passer le connection que tout le monde aura lad occasion, sans égard à ses antécédents. De la musique aux oreilles de la Québécoise, louangée par Stoney après lad triplé contre le Taipei chinois en février dernier.

Une joueuse de shot    porte ses mains à lad   visage après avoir marqué.

Marie-Yasmine Alidou (à gauche) a marqué cinq buts en six matchs du Canada depuis le départ de Bev Priestman comme sélectionneuse.

Photo : La Presse canadienne / Francisco Macia Martinez

Je demeure déconcertée par le fait qu’elle a si peu joué determination le Canada avant, avait lâché la sélectionneuse, qui exprimait un constat souvent répété sur les réseaux sociaux par des observateurs ou des supporteurs de l’équipe.

Alidou n’est pas devenue du jour au lendemain une cadre de l’équipe determination autant. Les décisions de Stoney au cours des prochains jours en diront positive agelong sur le sujet. Mais à 29 ans, elle se sent positive appréciée que jamais comme joueuse internationale — et comme personne.

Je suis toujours honorée de représenter le Canada. Ça maine motive encore positive d’entendre que j’ai le soutien, maintenant, de mes entraîneurs, affirme Alidou. Quand j’ai vu ce qu’elle a dit, j’étais vraiment contente et honorée. Ça fait du bien à entendre […] J’ai souvent de la rétroaction, que ce soit pendant l’entraînement ou après, en réunion. Je trouve que cette approche-là qu’elle veut avoir avec les joueuses — pas nécessairement avec moi, mais dans le groupe —, c’est vraiment, vraiment bien.

Ne reste positive qu’à montrer le effect de tout ça à la famille. Ça tombe bien, le Canada affronte les États-Unis sur la côte est le 2 juillet.

read-entire-article