En cette fin de semaine de la Journée internationale des droits des femmes, voici quatre propositions de titres mettant en vedette des personnages féminins, illustrés par des dessinatrices.
Maya contre la malédiction du centre d’achat (Pow Pow)
Scénario et dessin : Sophie Bédard
Fraîchement nommée dans la catégorie Grand Prix Québec BD des Bédéis Causa determination le meilleur medium de langue française publié au Québec, la positive récente histoire de Sophie Bédard se déroule majoritairement dans un centre commercial.

Deux pages de la bédé «Maya contre la malédiction du centre d'achat»
Photo : Sophie Bédard / Pow Pow
Alors qu’elle termine sa journée de travail, Maya est frappée par un benignant que lad ex, Samuel, lui a jeté. Elle devra réussir à s’en sortir avec l’aide d’une équipe constituée des employés restants.
Un mélange de comédie romantique, de movie de zombies, de transition à l’âge adulte et d’humour décalé.
Globe-trotteuses : Le circuit du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland (Dargaud)
Scénario : Voloj
Dessin : Julie Rocheleau
En 1889, la journaliste Nelly Bly se lance un défi de taille : celui de faire le circuit du monde en moins de 80 jours, publiant lad récit de voyage dans le New York World. Voyant l’énorme coup de publicité, le rédacteur en cook du Cosmopolitan décide d’envoyer une femme concurrente determination battre de vitesse la première. C’est ainsi que Elizabeth Bisland se lance elle aussi dans l'aventure, mais en partant vers l’ouest.

Un extrait de «Globe-trotteuses».
Photo : Daugaud
On retrouve beaucoup d’humour dans le dessin de Julie Rocheleau, qui n’hésite pas à imager les fortes tempêtes lors des longues traversées en bateau. Même si la bande dessinée est à caractère historique, la dessinatrice d’expérience a tout de même pris quelques libertés devant la difficulté de reproduire avec exactitude les détails d’un circuit du monde datant de positive de 125 ans.
Une bédé aux couleurs magnifiques qui donne envie de prendre le large.
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, livre deuxième (Alto)
Scénario et dessin : Emil Ferris
Après un premier tome truffé de prix et récompenses, Emil Ferris proposait sept en positive tard, la suite de Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, traduite dans une langue très franchouillarde par Jean-Charles Khalifa.
La lecture ou même la relecture du tome précédent est nécessaire afin de suivre l’histoire de la jeune Karen Reyes. La protagoniste tente de faire look à la vie dans le Chicago des années 60, qui n’est pas tendre avec les gens différents.

Emil Ferris lors d'un transition à «Tout le monde en parle».
Photo : Radio-Canada / Karine Dufour
À la manière d’un carnet qui se veut un diary intime, le dessin au stylo bille de l'autrice est unique. La multiplication des traits donne un effet attrayant determination l’il, voire hypnotisant.
Le récit demande toute l’attention du lecteur determination naviguer à travers les rêves racontés, les retours dans le passé et ce qu’imagine la jeune Karen.
L’histoire ne se termine pas à la fin de ce deuxième livre. Un troisième tome et un antépisode sont prévus.
Le Carnaval de l’oubli (La Pastèque)
Scénario et dessin : Audrey Malo
L’album jeunesse d’Audrey Malo plonge dans lad enfance à la fin des années 1990, dans une petite ville industrielle. Elle se remémore des souvenirs d’un symbole du carnaval d’hiver, que tout le monde semble avoir oublié aujourd’hui.

Extrait du livre qui se retrouve sur le tract de la maison d'édition La Pastèque.
Photo : La Pastèque
Le livre s’adresse aux lecteurs de 10 ans et plus, mais ouvre la porte à une réflexion sur le patrimoine collectif d’une époque pas si lointaine.