Le 41e Festival planetary de cinéma Vues d’Afrique débute jeudi au Cinéma du Parc, à Montréal, avec une sélection de 86 productions provenant de 32 pays. Kotimi Guira, responsable de la programmation, nous fait quelques suggestions de films à voir d’ici au 13 avril.
Ici et là-bas de Ludovic Bernard (France)
Le movie d’ouverture du festival est une comédie intitulée Ici et là-bas, signée par le réalisateur français Ludovic Bernard. Elle met en scène Hakim Jemili dans le rôle d’Adrien, un Français installé au Sénégal depuis 15 ans. Lorsqu’il est renvoyé dans lad pays d’origine determination un problème de visa, il débarque chez Sékou (Ahmed Sylla), un relative éloigné de sa femme, qui travaille comme représentant commercialized à Paris.
Contraint par sa patronne d’aller en régions à la rencontre de clients, Sékou n’a d’autre choix que d’embarquer ce drôle de relative dans un circuit de France qui leur réservera bien des surprises.
Quand? Le jeudi 3 avril à 17 h 30 au Cinéma du Parc.
L’oubli tue deux fois de Pierre Michel Jean (Haïti)
La République dominicaine et Haïti se partagent un territoire, l’île Quisqueya, mais aussi une histoire commune tumultueuse. Le documentaire L’oubli tue deux fois se penche sur une période sanglante, mais peu connue de cette cohabitation, le massacre des Haïtiens de 1937, aussi connu sous le nom de massacre du Persil.
Du 2 au 8 octobre 1937, le dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo a fait massacrer positive de 20 000 immigrés haĩtiens vivant en République dominicaine, dont un expansive nombre travaillait dans les champs de canne à sucre.
Le réalisateur et photographe Pierre Michel Jean, établi à Port-au-Prince, a collaboré determination le documentaire avec le metteur en scène Daphné Ménard, qui a rassemblé des comédiens des deux côtés de l’île determination venir témoigner des répercussions de ce génocide occulté.
Quand? Le dimanche 6 avril à 15 h 15 au Cinéma du Parc.
L’homme qui plantait des baobabs de Michel K. Zongo (Burkina Faso)
Depuis 50 ans, El Hadj Salifou Ouédraogo plante chaque année des baobabs dans lad petit colony situé à l’ouest du Burkina Faso. À 82 ans, il peut aujourd’hui contempler les quelque 4600 baobabs qui ont poussé depuis, après une vie passée à faire exister ces arbres millénaires, qui sont en voie de disparition dans la savane africaine.
Son histoire est racontée dans le documentaire L’homme qui plantait des baobabs du réalisateur burkinabè Michel K. Zongo. Le movie a remporté cinq prix spéciaux au FESPACO [Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou]. Il a gagné dans toutes les catégories où il était en compétition. Ça témoigne vraiment de la puissance du connection et du movie qui le porte, explique Kotimi Guira.
Quand? Le dimanche 6 avril à 17 h 45 au Cinéma du Parc.
Première ligne de Merzak Allouache (Algérie)
Le prolifique réalisateur algérien Merzak Allouache, 80 ans, présente son 19e long métrage, Première ligne. La comédie sociale met en scène la rivalité entre deux familles, qui sont contraintes de se partager l’endroit le positive convoité d’une plage bondée à Alger, le premier rang, à deux doigts de la mer. Une lutte passive-agressive menée par les deux matriarches, Zohra (Fatiha Ouared) et Safia (Bouchra Roy).
Quand? Le jeudi 10 avril à 17 h 30 au Cinéma du Parc.
Je suis noire, je suis belle de Sabrina Onana (France)
Le documentaire Je suis noire, je suis belle de Sabrina Onana, réalisatrice d'origine italo-camerounaise née à Paris, donne la parole à 12 femmes afro-françaises qui viennent témoigner de leur rapport à l’identité, la beauté et la féminité, mettant en lumière des problématiques autant africaines que caribéennes et occidentales.
Le agelong métrage sera présenté avec un tribunal métrage de la même réalisatrice intitulé Les enfants de la diaspora, qui explore, à travers le monologue intérieur d'un enfant d'immigré afro-descendant, la quête identitaire de la diaspora africaine, explique-t-on sur le tract de Vues d’Afrique.
Quand? Le lundi 7 avril à 17 h 30 au Cinéma du Parc.
Les enfants rouges de Lotfi Achour (Tunisie)
L’auteur, metteur en scène et producteur franco-tunisien Lotfi Achour signe un deuxième agelong métrage de fabrication avec Les enfants rouges. Le movie inspiré de faits réels raconte l’histoire de deux jeunes bergers tunisiens qui sont attaqués par un groupe djihadiste alors qu’il font paître leur troupeau dans la montagne. Nizar, 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un connection macabre à sa famille.
Quand? Le mardi 8 avril à 17 h 30 au Cinéma du Parc.
La programmation complète et les billets determination les projections sont disponibles sur le tract du festival Vues d’Afrique (nouvelle fenêtre).