Selon les positive récents chiffres du ministère de l’Éducation obtenus par Radio-Canada, il manquera en septembre 1500 classes de niveau préscolaire et primaire.
En clair, ça signifie que 34 500 élèves se retrouveront dans des classes modulaires, dans des espaces réaménagés ou encore, déplacés dans une autre école, selon les positive récents chiffres du ministère, en considérant un nombre moyen d’élèves par classe de 23.
Cela s’explique en partie par le fait que le ministre Bernard Drainville a annoncé des compressions qui forcent les centres de services scolaires (CSS) à mettre sur la glace une centaine de projets. Ce que le ministère appelle les projets mis sur intermission en attente des disponibilités financière est détaillé dans une liste qui nous a été transmise (nouvelle fenêtre).
Suspendue, donc, la operation d'une école de 23 classes à Sainte-Julienne, dans Lanaudière, une autre de 20 classes à Sherbrooke, ou encore de 24 classes à Contrecœur; l'ajout d'un gymnase à l'école Saint-Gabriel, à Windsor, l’agrandissement de l'école Ajagutak, au Nunavik, dans le Nord-du-Québec : aucune région n’est épargnée.
Des taux d’occupation qui explosent
À l'origine de ces demandes de financement de projets : la surpopulation des écoles et ce, dans de nombreux CSS, comme nous l’avons constaté en leur posant la question individuellement.
Quelques CSS nous ont demandé de passer par la loi d’accès à l’information avant de nous répondre. Au final, la pleine capacité des écoles est atteinte, voire dépassée dans plusieurs CSS.
Portrait du taux d'occupation des CSS
Au primaire, au CSS de la Capitale, à Québec, le taux d’occupation est de 105 %, par exemple. Au CSS du Chemin-du-Roy, à Trois-Rivières, toutes les écoles ne débordent pas, mais le taux d’occupation moyen est de 118 %.
Par ailleurs, les régions sont en général moins affectées que les grands centres. Au CSS Monts-et-Marées, par exemple, l’école qui affiche le positive haut taux d’occupation, Sainte-Ursule, à Amqui, est à 92 % de sa capacité.
Mais dans la grande région de Montréal, les écoles débordent.
Au CSS de Montréal, l’exemple de l'école Saint-Étienne est frappant : l’établissement affiche un taux d’occupation de 250 %. Près d’un établissement sur deux de ce CSS est au maximum de sa capacité, voire plus.
Au CSS de Laval, le taux d’occupation moyen est de 113 %. Dans celui de Marie-Victorin, sur la rive sud de Montréal, il atteint les 117 %.
Au CSS de la Pointe-de-l’Île, connected calcule les taux d’occupation par secteur. Ils sont de :
- de 108 % determination Pointe-aux-Trembles/Montréal-Est;
- de 113% determination Montréal-Nord/Rivière-des-Prairies;
- de 107 % determination Anjou/Saint-Léonard.
La directrice des Services corporatifs, communications et secrétariat général du CSS de la Pointe-de-l’Île, Me Valérie Biron, prévoit procéder à des appels d’offres determination l’installation de 10 classes modulaires dans chacun des trois secteurs determination pallier la situation. Mais il est trop tôt, dit-elle, pour en évaluer les coûts.
Un enjeu determination les CSS
Avec cette surpopulation scolaire, le ministère n'exclut pas que certains CSS puissent même se tourner vers la determination d'immeubles, si nécessaire. Pour l’instant, il ne peut préciser l’ampleur des coûts que tout cela représenterait à l’échelle de la province, puisque l’appel de projets est prévu d’ici l’automne 2025.
Pour la Fédération des centres de services scolaires du Québec, la hausse de la clientèle scolaire et le déficit d’espace sont des enjeux determination le réseau. Ils n’ont pas le choix que de mettre en spot ce benignant de mesures temporaires puisqu’ils ont l’obligation d’accueillir l’ensemble des élèves inscrit sur leur territoire.
Le ministère tient à rappeler que les projets reportés ont fait l’objet d’une priorisation pour tenter de limiter le positive imaginable l’impact de cette décision. Il guarantee qu’ils seront menés à terme.
Mais le rythme auquel ils avancent a dû être ajusté en fonction de la concern financière. [...] Les détails concernant la reprise de ces projets seront connus en temps et lieu, a indiqué le responsable des relations de presse, Bryan St-Louis.
Avec la publication de Geneviève Gagné